Brown, un éducateur, a développé le modèle de développement de la sagesse (MWD) (2004). La composante centrale du MWD (figure 4) est l`apprentissage de la vie. Ce composant comprend des concepts de réflexion, d`intégration et d`application. Les individus doivent prendre des informations, puis méditer, analyser, traiter et intégrer dans leurs actions conscientes et inconscientes. Une fois que cela est réalisé, l`apprentissage se produit et les nouvelles connaissances peuvent être utilisées et appliquées. Si elle n`est pas appliquée, les connaissances obtenues n`entraînent pas de croissance ou de changement. Le tableau ci-dessous, développé par le premier auteur, illustre les antécédents identifiés et les caractéristiques de la sagesse. Les relations entre les concepts sont au-delà de la portée de cet article, mais les lecteurs peuvent commencer à voir qu`une théorie possible de la sagesse pour les soins infirmiers peut être créé à partir des concepts dérivés. Le BWP (figure 2) est composé de trois sections différentes: facteurs liés à la personne, contexte de vie et résolution de problèmes (baltes & Staudinger, 2000a). Les sections comprennent le facteur d`antécédent de sagesse (précurseurs) et les concepts de processus. La première section, «facteurs liés à la personne», contient trois catégories considérées comme antécédent au développement de la sagesse.

La deuxième section du cadre est «contexte de vie» et est définie comme la sagesse appliquée à la vie réelle. La sagesse implique l`utilisation du bon jugement, de la perspicacité, de la régulation émotionnelle et de l`empathie et se trouve dans tous les domaines de la vie, y compris les interactions familiales, l`écriture et les relations personnelles. La troisième section décrit les critères qualitatifs de résolution des problèmes. Cinq catégories spécifiques à l`expertise sont jugées séquentielles pour développer l`expertise: expérience dans les questions de vie, la tutelle organisée, le mentorat dans le traitement des problèmes de vie, heuristiques cognitives, et les dispositions motivationnelles (baltes & Staudinger, 2000b). Cette théorie nous a amenés à enquêter sur le modèle plus de sagesse. Où est la sagesse que nous avons perdue dans la connaissance? Thomas Stearns Eliot (1969, p. 147) peu d`auteurs ont exploré ou tenté de définir la sagesse dans un contexte infirmier. Benner (2000) a écrit que la sagesse infirmière est basée sur le jugement clinique et une approche de réflexion en action englobant l`intuition, les émotions et les sens. Benner et ses collègues (1999) ont décrit les infirmières cliniquement sages comme étant à la fois compétentes et expertes. Matney, et coll. (2011) ont décrit la sagesse comme l`application de l`expérience, de l`intelligence, de la créativité et des connaissances, véhiculées par des valeurs, vers la réalisation d`un bien commun.

Ces définitions relient la sagesse à la performance, ou la pratique infirmière, conduisant à reconnaître que la sagesse doit être liée à des actions utilisant des compétences et des connaissances. Baltes, P. B., & Staudinger, U. M. (1993). La recherche d`une psychologie de la sagesse. Directions actuelles en sciences psychologiques, 2 (3), 75-81. Les philosophes classiques ont commencé à définir la sagesse dès 400 B.C.

Platon a écrit que la sagesse est la connaissance du bien entre tout ce qui existe (Truglio-Londrigan, 2002) tandis que selon Aristote, la sagesse est la connaissance des premières causes et des principes de les choses (Rice, 1958).